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Affichage des articles du 2017

En wat als de hoofddoek kon bevrijden ? Tien jaar later blijven we ons van vijand vergissen.

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Ik had afgelopen zondag een gesprek met een jonge anti-racistische activist. Het gesprek maakte dat ik het artikel dat ik in de zomer van 2007 schreef, als reactie op de petitie tegen het dragen van een hoofddoek op school, opnieuw ging opzoeken. Ik kon, bij het opnieuw lezen ervan, tien jaar later, alleen maar vaststellen dat mijn vrees van toen werkelijkheid is geworden. Ja, er is toen een kruistocht gestart, niet alleen tegen het dragen van de hoofddoek, maar tegen de vrije meningsuiting op zich van jonge mensen op school. Die onderdrukking van de meningen heeft een nieuwe opgang gekend met de strijd tegen de "radicalisering", of tegen het zogeheten "complottisme ". Deze nieuwe kruistocht heeft bij vele tieners die hier geboren zijn het gevoel versterkt, dat ze hier niet worden geaccepteerd. Al meer dan vier jaar ben ik in contact met moeders wiens kinderen naar Syrië zijn vertrokken. Ik ben ervan overtuigd dat dit gevoel van uitsluiting, gebaseerd op een ef

Et si le foulard pouvait libérer ? Dix ans plus tard, on continue à se tromper de combat.

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Suite à une discussion ce dimanche avec un jeune militant antiraciste, j'ai relu l'article que j'avais écrit à l'été 2007, en réponse à la pétition contre le port du foulard dans les écoles. En le relisant, dix ans plus tard, je suis obligée de constater que mes craintes se sont malheureusement avérées pertinentes. Oui, une croisade a bien été lancée, non seulement contre le port du foulard, mais plus fondamentalement contre la libre expression des jeunes dans les écoles. Répression de l'expression qui a pris un nouvel essor avec la prétendue lutte contre la radicalisation, ou contre le tout aussi prétendu "complotisme". Et cette croisade a, dans une large mesure, renforcé le sentiment de nombreux adolescents nés ici qu'ils ne sont pas acceptés comme tels. Côtoyant depuis plus de quatre ans des mamans dont les enfants sont partis en Syrie, je suis convaincue que ce sentiment d'exclusion, reposant sur un ÉTAT d'exclusion, est à la source de

Le combat des mères, introduction au récit de Fatima Kaddour

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C’était après les vacances de Pâques 2013. Une enseignante me téléphone, en larmes. Un de ses élèves, de 15 ans, n’est pas revenu à l’école. Il est parti en Syrie avec un autre camarade de l’école, d’un an son aîné. Les deux mamans sont effondrées. Elles cherchent désespérément de l’aide… Depuis, quatre années ont passé. Pendant les deux premières, beaucoup de mamans ont vécu le même drame. Elles se sont rassemblées pour se soutenir, partager leur souffrance et tenter – souvent en vain – de sensibiliser les responsables politiques, policiers et médiatiques sur les départs de jeunes vers la Syrie. Leurs voix se sont perdues dans un silence assourdissant. Isolées, souvent même au sein de leur propre famille, de leur communauté religieuse ou d’origine, elles se sont battues comme elles le pouvaient, sans aucun moyen, pour empêcher d’autres enfants de partir. Puis vinrent les attentats de Paris, le 13 novembre 2015. Le dimanche suivant, nous avions prévu de nous réunir avec d

François Houtart : « Garder un idéal révolutionnaire »

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Une de mes premières rencontres avec François Houtart remonte au début de l’année 1991, à l’occasion de notre mobilisation contre la première guerre du Golfe. En février 91, des artistes et des intellectuels réunis à Ouagadougou, Burkina Faso à l’occasion du Festival du Film FESPACO, ont rédigé la déclaration « La nouvelle guerre de cent ans: les peuples vaincront l’impérialisme ». Parmi les premiers signataires se trouvaient Med Hondo, Ludo Martens, François Houtart, Jaap Kruithof. Depuis lors, j’ai toujours connu François Houtart aux premiers rangs dans les combats contre la guerre, le colonialisme et l’exploitation et toujours totalement engagé dans le soutien à la résistance des peuples, partout dans le monde. C’est donc tout naturellement que je lui avais demandé de rejoindre mon appel pour le retrait du Hamas et de toutes les organisations palestiniennes de résistance de la liste européenne des organisations terroristes, à l’occasion des élections européennes de 200

Action de solidarité avec les prisonniers palestiniens à la manif anti T...

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Krokodillentranen voor de slachtoffers

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In deze dagen van herdenking zijn sommige tranen voor de slachtoffers van 22 maart van aard om alleen maar woede op te wekken. Bijna een jaar na de aanslagen in Brussel moeten de slachtoffers nogal altijd vechten om de financiële, administratieve en morele steun te krijgen die ze mogen verwachten. Een lange strijd voor de rechthebbenden die eindeloos geconfronteerd worden met nog maar weer formulieren en een onvoorstelbaar administratief gesol. Toen de verjaardag van 22 maart begon te naderen zijn de regering en de verzekeringsmaatschappijen opeens in gang geschoten om in te gaan op de eisen van de slachtoffers. De vertegenwoordiger van Assuralia, de beroepsvereniging van de Belgische verzekeringsmaatschappijen, vond het nochtans nodig eraan toe te voegen: ‘ Het is goed voor één keer ’, alsof hij zich richtte tot kinderen die een stommiteit hadden begaan. We moeten erkennen dat de winsten in de Belgische verzekeringssector de laatste jaren gedaald zijn. Zo was in 20

Larmes de crocodile pour les victimes

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En ces jours de commémoration, certaines larmes pour les victimes ne peuvent que susciter la colère. Près d’un an après les attentats de Bruxelles, les victimes en étaient toujours réduites à mener leur combat pour recevoir le soutien financier, administratif et moral qu’elles sont en droit d’attendre. Un vrai parcours de combattants pour les ayant-droit, confrontés à des formulaires sans fin et des tracasseries administratives inimaginables. À l’approche de l’anniversaire du 22 mars, le gouvernement et les compagnies d’assurance se sont brusquement activés pour prendre en compte leurs revendications.   Le représentant d’Assuralia, l'union professionnelle des entreprises d'assurance de Belgique, a cependant jugé nécessaire d’ajouter que «  C’est bon pour une fois  », comme s’adressant à des enfants qui auraient fait des bêtises. Il faut reconnaître que les bénéfices du secteur des assurances en Belgique a reculé les dernières années. Ainsi pour 2015, «  le bénéfice net cumu